Le pouvoir de nos lignées
Cet article vous est proposé par Catherine Patier de Branches de vie, thérapeute en psychogénéalogie à Compreignac près de Limoges (87, Haute-Vienne).
« Le travail en transgénérationnel permet de faire émerger la mémoire inconsciente, une mémoire sans souvenir.
Je vous accompagne dans votre quête transgénérationnelle pour vous aider à devenir VOUS, vous révéler!
J’aime à dire que j’accompagne à la résilience transgénérationnelle. »
La psychogénéalogie
Définition :
Tenter de faire des liens entre une problématique actuelle que nous traversons (physique ou psychologique) et notre histoire familiale.
C’est partir du postulat qu’un événement familial du passé pourrait avoir un impact aujourd’hui physique ou psychique sur un ou plusieurs descendants.
Un peu comme l’effet papillon à un niveau inconscient. C’est là toute la complexité, la difficulté se trouve nichée dans l’inconscient collectif, l’analyse transgénérationnelle a pour but de faire remonter à la conscience individuelle des évènements inconscients, cristalisés dans la mémoire inconsciente collective.
On voyage entre passé et présent, collectif et individuel.
L’évènement traumatique peut être : non-dit, mal dit (enjolivé ou caricaturé) , ou caché (secret), il est «non digéré» par le système familial et peut faire symptôme ( prendre forme, se révéler) sur un ou plusieurs descendants.
Pourquoi effectuer un travail psychogénéalogique ?
Reconnaître et apaiser des souffrances, reprendre possession de sa vie, de ses choix, apaiser ses émotions, se délester de croyances obsolètes, couper des liens toxiques, se désaliéner de schémas de fonctionnement entravants, trouver ses ressources, se sentir Soi, libre et à sa juste place.
Quand ?
Ces maux inconscients peuvent alors se révéler, se réveiller, être réactivés, à un moment précis de la vie:
– Lors d’une crise de passage (la quarantaine, la ménopause).
– À la suite d’un événement familial : naissance, décès, divorce, mariage.
– À la suite d’un événement professionnel : mutation, chômage, reclassement, reconversion
– un mal être psychologique et ou physique imprécis et diffus qui revient régulièrement ou qui ne part pas.
– À la suite de répétitions identifiées dans l’Arbre (maladies, addictions, accidents…)
– Ou tout simplement, vous avez fait votre généalogie et vous vous posez des questions, une intuition, des « tiens, tiens », des répétitions de dates, de prénoms, d’événements qui vous interpelle. Ce n’est pas très précis mais quelque chose vous intrigue et des émotions sont présentes.
Le protocole
Un premier entretien téléphonique est programmé pour faire connaissance.
Pour vérifier si votre demande ou questionnement rentre dans le champ du transgénérationnel. Si ce n’est pas le cas, peut-être que je vous suggèrerai une autre approche et d’autres thérapeutes.
Si c’est ok nous convenons d’un rendez-vous à mon cabinet à Compreignac.
Un questionnaire généalogique vous est envoyé (le travail commence alors !) et devra être complété et retourné avant la 1e séance.
Je propose des séances individuelle d’1h ou d’1 h30. Suivant votre budget et votre temps. Les séances sont espacées de 15 jours à 3 semaines, pour garder une dynamique de travail.
La Posture du thérapeute
Durant la séance l’écoute active est primordiale, mais je regarde aussi votre posture, j’écoute votre voix, je regarde les expressions de votre visage.
Donc je vous écoute, je vous regarde et je rentre totalement dans votre monde familial en toute neutralité.
A chaque séance nous entrons dans un espace neutre, c’est votre discours qui va meubler et colorer l’espace sans jugement.
En toute humilité : nous sommes là grâce à nos ancêtres, qui ont eu leurs vécus, ont dû faire des choix à leur époque, ils ont fait ce qu’ils ont pu et comme ils ont pu.
En toute bienveillance : je vous accompagne à être mieux, vous-même. A votre place, aujourd’hui et pour le futur. Je mets mon intuition au service de votre accompagnement afin de trouver des hypothèses de résolutions.
Les outils de la psychogénéalogie sont précieux mais doivent être utilisés précautionneusement.
Le thérapeute est juste spectateur, révélateur, facilitateur.
Jamais il ne donne son avis et il doit reformuler à la lettre les mots du consultant. Il ne se met jamais en position de sachant car cela traduirait un état de toute puissance.
La séance
- La première séance est importante et basée sur votre récit de vie (votre anamnèse en terme technique).
Nous commencerons ensemble à répondre aux questions suivantes : qu’est-ce qui vous amène, qu’est ce qui s’est passé, quelle est votre vie aujourd’hui et qu’est ce qui ne va pas.
Echanges de questions réponses, où je peux vous interrompre juste sur un mot. Pour être dans le même champ lexical.
Cette séance est aussi importante physiquement, où vous ressortez souvent un peu épuisé(e), car le mental résiste et le corps s’exprime aussi. Nous faisons toujours un bilan de clôture qui permet de se remettre vraiment dans le présent, dans le conscient et dans le corps.
- Les séances se suivent et ne se ressemblent jamais : mais la forme reste toujours la même.
Pendant la durée de la séance je suis le maître du temps, vous n’avez pas à vous en soucier.
– Un temps « météo personnelle » environ 15 minutes : « qu’est ce qui s’est passé depuis la dernière séance, rêves, événements personnels ou professionnels… comment vous sentez vous aujourd’hui ?»
– Relecture ou définition de « la quête » qui peut prendre plusieurs séances.
-Travail sur le génogramme : à partir de vos propres recherches généalogiques, nous allons dessiner votre arbre généalogique codifié qui se nomme en psychogénéalogie « le génosociogramme « ou géno » pour les intimes.
Je vous transmettrai au moment venu les codes de cette fabuleuse carte au trésor familiale.
Mais avant…
Définir sa quête
Première étape, la plus importante : définir Votre quête, le fil d’Ariane.
Si vous aviez une baguette magique… Que souhaiteriez-vous explorer ? Quelle est votre souffrance ? Votre empêchement ? Votre barrière ? Nous ouvrons l’arbre pour accéder à votre “ JE VEUX” alors… Que voulez-vous ?
L’élaboration de la quête peut prendre une ou plusieurs séances. Cela n’empêche pas d’avancer. Vôtre quête peut aussi évoluer et changer en cours de travail.
Les outils
Le Génogramme, votre carte
C’est un arbre généalogique codifié, dessiné à la main, chaque thématique a une couleur. Nous pouvons travailler avec des feuilles de papier calque, superposées pour chaque thème.
Si nous avons identifié une grappe de personnes problématiques dans l’Arbre, nous faisons un « zoom » en se focalisant juste sur ces personnes.
Suivant les questionnements (la quête) nous pouvons faire des génogrammes thématiques (ex: maladies, professions, migrations…) Le génogramme est déclinable.
Au fil des séances, nous agrandirons et complèterons votre géno et nous l’enrichirons de tout ce qui peut faire « matière » et surtout en lien avec votre quête.
Il faut comprendre que dans une généalogie, des centaines d’événements se sont produits mais tout n’est pas forcément en lien avec ce que vous êtes venu chercher.
Car on peut vite se perdre et nous ne devons pas faire n’importe quoi.
Analyser un génosociogramme doit être fait minutieusement, et il ne faut pas tomber dans le piège des répétitions trop faciles et faire des raccourcis. (Ex : répétition de dates)
Il faut être très humble, neutre et vigilant. Rester parfaitement collé à la quête pour évaluer s’il y a un possible lien de cause à effet ou non.
Ce n’est pas le thérapeute qui doit dire et valider, c’est le consultant.
L’importance de la contextualisation
Travailler sur un génosociogramme, c’est replacer chaque personne et chaque événement dans son contexte et son époque, son lieu : le contexte socio historique. On ne vit pas aujourd’hui comme en 1920. Nous devons impérativement en tenir compte dans l’analyse. Replacer l’histoire familiale dans la grande Histoire nationale et mondiale.
Nous pouvons aussi utiliser des objets divers (qu’on peut utiliser aussi sur le génogramme): petites pierres, coquillages, gommettes de couleur, tissus, Playmobil.
La visualisation et le rêve éveillé
Ils permettent d’aller encore plus loin et d’ouvrir un travail symbolique ou archétypal très enrichissant.
Les exercices psychocorporels
Présentés de façon ludique, ils éveillent les émotions et nous les accueillons en douceur.
Cela peut être aussi :
Des feuilles de papier posées au sol pour représenter une personne, un lieu, ou encore un concept qui amènent aussi à des prises de conscience.
- Des mises en place spatiales avec des petites scénettes avec des personnages représentés par des coussins ou Playmobil, un travail avec un masque en papier, ou encore imaginer des costumes avec du tissus…
- L’écriture et la lecture à haute voix de votre texte, permet aussi une conscientisation intéressante car on dépose noir sur blanc ses ressentis et on “s’entend dire”.
- Le dessin, souvent tenté d’être évité par le «je dessine mal » permet pourtant de bien lâcher le mental, de faire un retour bienveillant sur l’enfant que nous avons été. Pour peu qu’on se mette par terre, c’est un « jeu d’enfant ».
- Le photolangage permet de faire parler à travers des images, poser les justes mots. Imager une pensée une émotion, un événement. Cela peut être une carte dont je dispose (dixit, carte d’oracle sans mot), mais cela peut être aussi une image ou une photo amenée par le consultant. Une photo d’une personne, d’un objet, d’un bijou, d’un lieu. Tout peut faire matière.
Les multiples outils sont toujours en lien avec la problématique et permettent de faire éclore votre créativité qui est source de Vie et de bien-être.
Mon PLUS
Je vous accompagne entre les séances grâce à votre “Petit journal de famille”. Un livret personnel à remplir à votre rythme. Génération par génération. Ce cahier permet de poser des mots, des souvenirs, c’est aussi un support de méthodologie pour vos recherches généalogiques. Conçu un peu comme un journal intime ou un cahier de recettes familiales : c’est un “outil lien”. Entre les séances il vous permet d’avancer grâce à une trame préconçue et personnalisable. Il est aussi thérapeutique car c’est un espace à vous, permettant de centraliser les infos, les émotions, vos rêves, vos obstacles, vos victoires… Il permet d’avancer plus vite, le travail continue entre les séances.
Les recherches généalogiques : elles font parties de la thérapie !
Entreprendre un travail transgénérationnel nécessite de prendre du temps pour cela, notamment pour les recherches généalogiques. Cela fait partie de la thérapie et le thérapeute ne le fait pas à votre place.
C’est à vous qu’il appartient de le faire. Pourquoi ?
Parce que nous n’allons pas avoir les mêmes axes de recherche et donc pas trouver la même chose
C’est tellement beau de trouver un acte, de le lire, je l’appréhende presque comme un rituel.
Je remets également en début de travail un livret pour vous aider dans vos recherches généalogiques
Savez vous ce qu’est la sérendipidé ?
« Capacité, aptitude à faire par hasard une découverte inattendue et à en saisir l’utilité ».
C’est aussi ça la généalogie, faire des découvertes alors qu’on ne s’y attend pas ou qu’on cherche autre chose. La généalogie c’est du temps, mais c’est tellement d’émotions. C’est votre histoire. « Savoir d’où l’on vient, pour savoir où l’on va » (Lamartine).
Nous sommes tous des BRANCHES DE VIE ! :
Parce que, quoi qu’il se soit passé de laid ou de beau, nous sommes vivants et issus de ce clan, de cet Arbre. Nous en sommes une BRANCHE DE VIE et descendant de cette alchimie maternelle et paternelle.
Ne pas fermer les yeux devant le dur, le honteux, le pauvre, mais avoir le courage de le regarder pour ceux qui n’ont pas pu le faire et le reconnaître, remettre chaque personne à sa place (aussi et surtout réintégrer les exclus) mettre en lumière le beau, les forces, les qualités et toutes les ressources que l’Arbre nous a transmis, les révéler et les faire (re) vivre à travers VOUS !
Devenez l’architecte de votre vie, libre, à votre place, et déployez au monde votre plein potentiel.
J’aime à dire que j’accompagne à la résilience transgénérationnelle !