Le Shiatsu, une question d’équilibre

Shiatsu Bellac 87

Le Shiatsu, une question d’équilibre

Cet article vous est proposé par Mourjan Emir Senglat du cabinet EM THERAPI, praticien en shiatsu et en soin par l’énergie à Bellac (87).

shiatsu bellacLe Soin par l’Énergie a pour but de rétablir les déséquilibres dans chaque centre, leur redonner leur fonctionnement, leur permettre de se développer et de réaliser leur plein potentiel, permettant à la personne d’affronter la vie avec force, sérénité et légèreté.

Le Shiatsu… Pourquoi n’a-t-on pas traduit ce mot qui en japonais veut dire “pression du pouce”. Nous avons bien un terme “acupression” et cependant il revêt une autre pratique. Qu’est-ce que le Shiatsu a de particulier qui lui a permis de garder son nom japonais ? On pourrait penser que le Shiatsu est à la médecine orientale ce que l’ostéopathie est à la médecine moderne. Mais cela va un peu plus loin que cela, le Shiatsu ne se limite pas à la physiologie ou à la mécanique du corps, il s’appui sur la philosophie de la médecine orientale qui a pour but de comprendre l’univers et l’homme qui y évolue.

Un peu d’histoire

Quatre siècles avant notre ère, la Chine introduit au japon des techniques de massage, l’Ankyo et l’Amma, qui puisent leurs principes dans la médecine traditionnelle chinoise. L’approche de cette dernière de l’énergétique et des points tsubo permet de mettre en évidence des signes des déséquilibres de l’organisme.

A partir de la fin du XIX°, différents auteurs japonais vont rédiger des ouvrages, “Ampuku Zukai” et “Seio anma massaji” qui dérivent différentes techniques de massage abdominaux et d’Amma qui vont fonder les piliers du shiatsu.

Le terme “shiatsu” voit le jour au début du XX° et la première clinique de shiatsu est ouverte au japon par Tokujiro Namikoshi dont le style se base, paradoxalement, sur l’anatomie et la médecine moderne au lieu de suivre les préceptes de la médecine traditionnelle chinoise.

A l’aube de la Seconde Guerre mondial est rédigé le premier ouvrage qui traite exclusivement du shiatsu, “Shiatsu ryhoho” et en 1955 l’école de Shiatsu Namikoshi est reconnue par le ministère de la santé japonaise et le shiatsu est reconnu comme une pratique thérapeutique à part entière.

Le Shiatsu apparaît lorsque la médecine moderne se démocratise au japon en proposant des traitements médicamenteux qui ne sont pas sans effets secondaires. Il prend la relève de l’Amma lorsque ce dernier tombe en désuétude.

Ce qui va le faire connaître en dehors du japon n’est pas le style Namikoshi mais bien les formes de Shiatsu qui se basent sur la médecine traditionnelle chinoise : Masunaga, Ryuho, Koho, et bien d’autres. La médecine chinoise propose une philosophie qui veut comprendre l’univers selon le Tao et l’homme en son sein. Cette philosophie décrit les forces du yin et du yang dont la conjugaison va décrire la réalité d’un monde énergétique qui se superpose à celle de l’homme qui y nait, y vit et y meurt. C’est cet aspect qui va tellement séduire l’Occident et permettre au shiatsu de gagner ses lettres de noblesse.

Comment ça marche ?

Les 2 aspects essentiels : mécanique et énergétique

 

L’action physiologique sur le corps qui entraine tout plusieurs phénomènes dans le corps :

  • mécano-réception : sous l’action mécanique de la pression sur les différents tissus du corps, la peau, les fascias, les muscles, les os, toutes nos petites cellule qui flottent dans un milieu aqueux se compriment. On dit qu’elles reçoivent une information et cela va provoquer des réponses et des réactions sous cette déformation.
  • mécano-transduction : la cellule est capable de traduire un signal mécanique en signal biochimique ou biologique.
  • mécano-transcription : sous l’effet mécanique les réponses et les réactions sont diverses. Certaines cellules vont migrer vers d’autres parties du corps, certaines vont libérer du matériel cellulaire, certaines vont enclencher des mécanismes hormonaux, d’autres génétique, envoyant des signaux biologiques et biochimiques à d’autres cellules provoquant des réactions en chaine dans d’autres type de cellules.

Ainsi le corps dans une certaine complexité réagit à la pression de la main exercée sur lui, se modifie et se re-programme sous l’influx de ces nouvelles informations. Les fascias par exemple peuvent libérer les traumas qu’ils ont engrangés et qu’ils peuvent garder toute leur vie. Une cicatrice peut commencer à se résorber et les tissus scarifiés à revivre. Des toxines peuvent être libérées certes créant un inconfort momentané mais une fois éliminées c’est la souplesse, la proprioception et le bon fonctionnement de toute la zone qui a été réacquise.

L’action énergétique sur le flux des méridiens

 

Les méridiens sont un ensemble de circuits d’énergie tous liés les uns aux autres qui parcourent le corps physiologique. C’est en termes de densité, un champ plus subtil que la matière mais très légèrement. La physique est presque capable de le mesurer. Bien qu’officiellement la médecine ne les reconnaisse pas, 5000 ans d’observation, de test, et de pratique sur la moitié de la population asiatique a bien mis en évidence leur réalité, leur efficacité. Ainsi le Shiatsu appuie sur des points d’acupuncture lorsqu’il veut ouvrir ces points comme une porte, ou les fermer, lorsqu’il veut augmenter le débit du circuit ou le baisser. Son but est l’équilibre car c’est dans un état d’équilibre que les organes peuvent fonctionner correctement, que les processus d’autoguérison peuvent se faire. Les organes s’appuient sur les méridiens pour fonctionner et le shiatsu vient agir de manière chirurgicale sur la gestion de l’énergie qui les parcourt. Le corps obéit à l’énergie, si celle-ci ne circule pas ou si elle est viciée alors il faut la remettre en circulation et la nettoyer.

Le Shiatsu, une discipline

Agir sur l’énergie des méridiens demande une lecture fine de l’état de cette énergie. De ce point de vue la médecine orientale (chinoise, japonaise et dérivées) est celle qui a le plus d’outil de diagnostic, le reconnait la médecine moderne. On peut lire les pouls, on peut lire le dos, le ventre, les ongles, les mains, le visage, les oreilles, la langue, les yeux, les pieds, la médecine orientale peut lire les dysfonctionnements du corps sur le corps lui-même car il les manifeste à plein d’endroit différents.

Le praticien est toujours prudent et obéit aux préceptes des médecines orientales : prévenir permet de ne pas avoir besoin de guérir. La nature, à l’équilibre se répare toute seule, et il faut lui faire confiance. Le praticien de Shiatsu aide à retrouver l’équilibre pour que Nature se fasse.

 

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